Où et quand a-t-on écrit « estampe » ?

12 éléments sur papier A3 format paysage, 2019.

Le Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle de Frédéric Godefroy paru entre 1880 et 1895 présente de nombreuses citations empruntées à des manuscrits et à des transcriptions modernes de manuscrits. Toutes les citations mentionnées dans ce dictionnaire ne sont pas datées. Pour connaître la datation des citations évoquées et la zone géographique et linguistique desdites citations concernant l’entrée estampe et sa famille lexicographique (estampel, estamper...), la présente étude a eu pour dessein de retrouver les sources des lectures de Frédéric Godefroy. Cette étude éclaire une histoire méconnue. Si au XVIIe siècle le vocable estampe emprunte à l’italien le sens que nous lui connaissons d’une image imprimée, il apparait que le vocable estampe et les vocables apparentés étaient auparavant, dès le XIIIe siècle, principalement employés en Flandre, en Artois et en Champagne dans des manuscrits rédigés en français picard. Ces vocables désignaient alors l’idée de frapper ou d’écraser à plusieurs reprises un élément rendu mou et chaud (de la terre, un métal, des herbes...) dans un contexte parfois décrit comme bruyant ou compris comme tel (une forge, une cuisine, un enclos, une tablée...).

Note
Une estampe aujourd’hui est définie principalement comme une œuvre originale composée d’une image gravée, sérigraphiée ou lithographiée imprimée en quelques exemplaires. La notion d’estampe numérique apparaît à la fin du XXe siècle. Elle désigne une œuvre originale imprimée par projection d’encres ou par sublimation.
La présente œuvre Où et quand a-t-on écrit « estampe » ? a été photocopiée à partir d’une matrice numérique.
Cette œuvre imprimée et exposée est adressée aux lecteurs en Art. Son sujet est lié à une notion qu’ils leur est familière. En tant qu’étude, cette recherche n’est pas publiée dans le lieu le plus adapté. Sa diffusion limitée.